Présentation pour les rencontres amoureuses

Coucou !

Je m’appelle Mata’i (ce qui se prononce MA-TA-I), je suis gay, né en 1993, habitant Paris, et je mets en ligne cette page de présentation parce que c’est une alternative aux applications de rencontres que je trouve intéressante pour la liberté de format qu’elle offre 😊

Dernière mise à jour de cette page : le 22 juin 2024.

Ma bouille :

Novembre 2023

À quoi je ressemble quand je raconte des trucs :


Une conférence sur la répression du mouvement animaliste que j’ai donnée en 2021.

Une autre conférence que j’ai donnée sur la question animale est disponible ici.

Qui suis-je ? (version 30 secondes)

Je suis profondément animé par la volonté de contribuer à rendre le monde plus juste et moins empli de souffrances en tout genre. Cette détermination de longue date m’amène aujourd’hui à diriger deux associations, ce qui m’occupe à plein temps au niveau pro.

À part ça, dans la vie, je mange des pizzas avec mes amis, je regarde des vidéos analysant des incidents aériens, j’apprends le piano… Parfois dans l’année, on me trouve sur des skis, sous un parapente ou derrière un accordéon.

Certains aiment bien le savoir tôt : je ne veux pas d’enfant, je ne bois pas d’alcool, je ne fume pas, je mesure 1 mètre 79.

J’aime les conversations intimes où l’on exprime ses sentiments, les démonstrations d’affection, les jolis tableaux Excel, les chroniques de Marina Rollman, les peluches, la brochure Contre l’Amour et pas mal d’autres choses encore.

Mon cœur est libre pour une ou plusieurs belles rencontres 😊 (sympathisant du polyamour dans l’idée, mais ouvert à la monogamie si c’est une condition nécessaire).

Comment me contacter

Si tu penses qu’on pourrait bien s’entendre (chouette ! hihi), tu peux m’envoyer un mail :

Ah, et il est également possible de m’écrire de façon anonyme, via le formulaire suivant : https://www.admonymous.co/matai

Typiquement, tu peux t’en servir si tu as envie de me suggérer des améliorations (démarche toujours appréciée !) et ne souhaites cependant pas entamer de discussion.

Au plaisir de te lire ! 👀

Bon, en vrai…

Cette page ne touche pas tout à fait à sa fin. Jusqu’ici, c’était la version courte, parce que tout le monde n’aime pas forcément lire des présentations à rallonge. Néanmoins, si (et seulement si) tu as envie d’en apprendre davantage sur moi dès maintenant, sans attendre une éventuelle discussion, tu peux continuer de lire ce qui suit : tu auras encore de quoi faire 🤗

Je trouve que c’est tout l’intérêt du « date-me doc » (pour reprendre l’expression utilisée par les Américains ayant publié les premiers exemplaires de ce genre de présentation non rattachée à une application ou à un site de rencontres) : pouvoir développer sa présentation dans un format plus long que ce qui est habituellement autorisé sur les applis de rencontres (où des limites de caractères parfois drastiques s’appliquent). Ainsi, on permet aux lecteurs de repérer plus rapidement des points d’accroche (ou au contraire, des incompatibilités).

Parce que franchement, chercher des rencontres pouvant déboucher sur des relations de long terme via des applis comme Tinder, c’est quand même vachement fastidieux. Il faut discuter pendant de longues minutes avec chaque match pour découvrir que malgré de jolies photos de part et d’autre, il n’y a pas vraiment de sources apparentes de complicité (quand on ne tombe pas carrément sur des motifs d’incompatibilité manifestes, qui auraient pu être identifiés dès le départ avec des profils plus étoffés). On enchaîne les matchs, discussions et rencontres, jusqu’à ce qu’un jour – enfin ! – le courant passe bien. « Parce que c’était lui, parce que c’était moi ». Tant mieux que ça fonctionne parfois, au bout d’un certain temps… Mais il n’empêche que je trouve absurdement lent et inefficace de devoir en passer au préalable par tant de discussions ayant pour seul objet de récolter auprès de chacun la même série d’infos très basiques.

Bref, j’ai voulu tenter la démarche de faire circuler dans mon réseau amical cette page afin que toute personne puisse me contacter si ce que j’ai écrit lui parle (sans avoir à s’inscrire sur une appli).

Je sais que cela va à l’encontre d’une certaine idée de la rencontre romantique, qui veut que l’on apprenne à se connaître tout doucement, par une discussion venant lever progressivement le mystère. Je préfère une approche un peu plus directe et efficace pour faire ressortir assez rapidement les éventuelles incompatibilités. Néanmoins, nous ne sommes pas obligés d’être aussi froids que ces deux zigotos !

 

Dans les parties qui suivent, j’essaie de me présenter de façon un peu plus développée, mais pas trop non plus :

Qui suis-je ? (version 3 minutes)

J’ai dit plus haut que je dirigeais deux associations, je peux ajouter maintenant qu’il s’agit d’assos critiques du spécisme (autrement dit, œuvrant à réduire la souffrance animale). J’aspire à développer utilement ces organisations pour contribuer à la construction d’un monde dans lequel les intérêts de chaque individu capable d’éprouver des choses subjectivement (sentient) seraient pris en compte sérieusement. Les principes de l’altruisme efficace inspirent mon action, en particulier la volonté de faire preuve d’humilité ainsi que le souci d’allouer de façon optimale les ressources limitées (temps et argent). L’engagement associatif est assez central dans ma vie depuis 2013.

Mon entourage apprécie souvent chez moi mon esprit analytique, ma loyauté, mon intégrité, ma constance émotionnelle ou encore mon aisance à dépatouiller des galères administratives. On me dit souvent que je suis rigoureux – chez certains, ça sonne comme un reproche… pour ma part, je trouve qu’être rigoureux dans l’honnêteté ou dans le fait de tenir ses engagements est une qualité !

Parmi les choses qui, selon moi, me caractérisent et que tu pourrais apprécier, je songe à :

  • Mon souci d’être pleinement présent et à l’écoute dans les moments passés ensemble, sans se laisser interrompre ou distraire par un téléphone (tu ne me verras pas décrocher un appel au restaurant ou regarder un feu d’artifice ou un concert par le truchement d’un objectif d’appareil photo !).
  • Mon dévouement : je suis prêt à donner de moi-même pour prendre soin des personnes auxquelles je tiens, à fortiori mon copain, et à anticiper leurs besoins. Non que je sois prêt à n’importe quel sacrifice, bien sûr, mais disons qu’apporter du soutien à mes proches m’importe significativement. Pour donner des exemples (réels) : si je vois que tu te sens dépassé, je peux avoir à cœur de te préparer un bon repas, de m’occuper de ton ménage en retard ou de te rédiger ce discours que tu n’as pas trouvé le temps d’écrire. Si un problème te tourmente, je suis susceptible de passer des heures à réfléchir à comment le résoudre. Si quelqu’un te fait du mal, tu peux compter sur mon soutien pour m’opposer à lui, en public s’il le faut ; si tu as commis quelque chose de répréhensible, tu peux compter sur mon engagement pour défendre tes droits (à présenter des éléments de défense, à ne pas subir de sanction disproportionnée…).
  • Mon appétence pour les câlins.
  • Ma prudence avant de me positionner sur un sujet : j’abhorre émettre des jugements à l’emporte-pièce et me retrouve davantage dans les notions de slow opinion et de scout mindset. J’aspire à outiller ma pensée dans les prochaines années avec les meilleures publications du forum rationaliste LessWrong.
  • Ma capacité d’introspection : j’analyse pourquoi je pense ce que je pense ou ressens ce que je ressens, ce qui aide (je trouve) à avoir des discussions constructives, notamment sur les questions émotionnelles.
  • Mes ambitions : ma volonté de poursuivre des objectifs ambitieux pour améliorer l’état du monde, de devenir une meilleure personne, de me dépasser, de faire preuve de persévérance (ne pas abandonner à la première difficulté venue)…

Enfin, je me dis que ça peut être éclairant de laisser mes amis me présenter, alors je glisse ici quelques témoignages :

Mata’i est un bon gars, remarquable pour sa droiture et sa rigueur. 🌿 Peu farouche, il ne sait pas dire non quand on lui demande un morceau d’accordéon 😁🎶 Perspicace et réfléchi lorsqu’il s’agit de sciences politiques, Mata’i est également un maître incontesté des gâteaux à trois étages, ce qui fait clairement de lui quelqu’un à connaître.

— Une camarade militante.

Un mec qui gère des événements associatifs avec 150 personnes, je suppose que ça doit être bien rangé chez lui. Je sais pas s’il peut donner autant d’attention à une seule personne qu’il peut en donner à tout ce monde, mais ça vaut le coup d’essayer.

— Le mec qui a géré la cuisine pour les 150 personnes en question.

C’est vraiment génialissime pour moi que tu existes

— Une amie.

Tout le monde est d’accord pour critiquer la pensée unique.

— Pas un témoignage, mais c’est une citation que j’aime bien !

Merci à Diane (@fairshot.photo) pour la photo (octobre 2023).

Bon, tout ça est pas mal élogieux, c’en est presque gênant. C’est peut-être le moment de préciser que je n’ai pas la prétention d’être exempt de tout défaut. Je partage ces témoignages parce qu’ils me font plaisir et apportent des infos sur moi, mais ils ne sont pas incompatibles avec le fait que, parfois, il y ait des gens qui ne m’apprécient pas !

Ce que je cherche (version 3 minutes)

Je rêve d’une belle rencontre amoureuse, avec quelqu’un d’affectueux, humble, à l’aise pour exprimer ses sentiments et ouvert à former un couple cohabitant.

Préambule : nous n’avons pas besoin d’être d’emblée compatibles à 100 % pour commencer à discuter

Parce qu’il est facile de s’illusionner ou de se tromper au sujet de ce que l’on cherche vraiment dans une relation, il se peut que des choses que je présente sur cette page comme importantes pour qu’une relation puisse fonctionner avec moi ne le soient en fait pas tant que ça (ou encore que, malgré mes efforts d’introspection préalables à la rédaction de cette page, j’aie oublié des critères cruciaux). Par conséquent, si mon profil te donne globalement envie de me contacter, je t’encourage à le faire, même si tout ne colle pas parfaitement !

S’amuser ensemble

Quelques idées d’activités de couple qui me tentent bien, sans prétention à l’exhaustivité :

  • aller au restaurant,
  • jouer,
  • se balader,
  • se baigner,
  • manifester son affection par des petites attentions,
  • aller à des événements politiques ou culturels,
  • regarder encore une fois le Bureau des légendes ou la troisième saison de Skam France,
  • débattre du sens d’introduction des couverts dans le lave-vaisselle,
  • investiguer ensemble un sujet de curiosité ou un problème en élaborant une page Notion ou un tableur commun,
  • passer du temps ensemble au lit ou dans la même pièce (pour des temps de câlins comme pour de simples moments de coprésence),
  • se motiver mutuellement à devenir de meilleures personnes (épanouies, en bonne santé, altruistes, parvenant à avancer vers leurs objectifs, ayant instauré de bonnes routines pour l’organisation de leur vie, cultivées et pour qui les affaires marchent en ce moment),
  • réciter du Raymond Queneau avec une voix truquée à l’hélium (cf. ci-dessous).

Une p’tite vidéo de 30 secondes à regarder ici (avec ma voix normale à la fin seulement !)

La question de la fréquence des entrevues

J’ai envie de partager un même foyer pour pouvoir se fréquenter au quotidien (en soirée et le week-end, puisque je travaille en journée), mais je suis ouvert à ne pas vivre sous le même toit tant qu’on arrive à se voir en vrai suffisamment souvent (en se donnant mutuellement de la visibilité sur nos agendas). J’imagine consacrer une bonne partie de mon temps libre à mon futur copain, mais j’entends aussi garder suffisamment de place pour mes amis.

L’intimité

Je ne vais pas entrer publiquement dans le détail de comment je vois les choses s’agissant des affaires intimes et de la sexualité, mais nous pouvons en parler en privé. Quelques considérations générales, cependant : je ne rêve pas de fusionner avec mon partenaire (tout savoir sur lui ou tout lui partager), j’aime donner et recevoir des manifestations physiques d’affection.

La communication

Fréquence : je me verrais bien interagir de façon quotidienne ou quasi avec mon conjoint. Cela dit, la perspective de ne pas se parler pendant plusieurs jours ne m’effraie pas, typiquement si l’un ou l’autre est en voyage et se retrouve immergé toute la journée dans des interactions qui mobilisent sa pleine attention.

Écrit ou oral : j’aime les échanges écrits, développés, travaillés au plan stylistique, qui décortiquent des émotions ou analysent une situation de façon plus fine qu’on ne peut le faire en une prise de parole improvisée. Pour la communication du quotidien, j’aime aussi les visios, les coups de fil et les échanges de messages vocaux.

Indulgence : il me semble important, des deux côtés, de ne pas tenir rigueur trop vite à l’autre pour une parole un peu vive, un faux pas ou une maladresse. Un acte non intentionnel, peu grave, regretté et qui a peu de chances de se reproduire n’est pas à regarder avec la même sévérité qu’une nuisance importante, assumée et susceptible d’être réitérée.

 

Une vieille photo que j’aime bien

Envie de discuter ?

Si à ce stade de ta lecture, tu penses qu’on pourrait bien s’entendre, n’hésite pas à m’envoyer un mail ! Pour mémoire, c’est :

Ah, et je voudrais préciser que je n’attends pas forcément de recevoir des messages longs comme la présente page. Sens-toi libre de simplement réagir à une partie de la page qui t’a plu ! Si les échanges écrits ne sont pas ton truc, on peut aussi très bien s’appeler ou se rencontrer pour échanger de vive voix. Et si tu as envie de te présenter par écrit, nul besoin de le faire de façon aussi extensive que ce que j’ai réalisé ici.

À propos du coup de foudre : à l’issue d’une première rencontre, je ne m’engage pas à donner une réponse claire à la question « Alors, je te plais ? ». Je ne crois pas trop au coup de foudre, je suis plutôt du genre à avoir besoin de pas mal d’entrevues (peut-être une dizaine, s’il faut donner un chiffre ?) pour évaluer mon enthousiasme à envisager un futur partagé. Mais si je sais clairement que je n’ai pas envie de continuer à interagir et qu’il y a une asymétrie sur ce point, je m’engage à te le dire. Et si, au contraire, nous commençons à reconnaître mutuellement que nous désirons que la relation se développe et tienne à long terme… alors je pense qu’une des étapes importantes consistera alors à discuter de nos attentes spécifiques concernant la relation ainsi que ce sur quoi nous sommes prêts ou non à nous engager mutuellement.

Mars 2021

 

Pour les curieux : quelques autres infos sur moi

Les parties qui suivent développent de façon beaucoup plus extensive encore ma présentation. J’ai rédigé ça pour les curieux. Tu n’es pas du tout obligé de lire tout ça avant de me contacter !

Compléments sur les modalités de vie commune

Localisation

Je me projette durablement à Paris (pour plusieurs décennies), malgré le prix au mètre carré et la pollution. C’est là que j’ai quasiment tout mon réseau amical et professionnel et cette ville possède une multitude d’autres avantages. Je vis pour l’instant dans un studio, avec l’espoir d’arriver dans les prochaines années à acheter au moins un deux pièces bien isolé et dans un quartier agréable, pour y vivre à deux, sans animal de compagnie (même si j’aime bien câliner les chats qui y consentent – mais chez les autres !). Ah, et si tu aimes vivre dans un logement bien rangé, sache que moi aussi.

Gestion de crise

Prévention des conflits : j’accorde de l’importance à mettre en place des routines qui minimisent à priori les risques de conflits. J’entends par là, par exemple, le fait d’organiser des points couple hebdomadaires et d’oser y exprimer ses insatisfactions éventuelles, de convenir qu’on n’a pas à deviner les attentes de l’autre s’il ne les a jamais verbalisées, ou encore de déployer des efforts pour mettre fin aux situations de tension le plus tôt possible en évitant l’enlisement.

Gestion des conflits : j’aime bien défendre mes idées et mes choix, et suis connu pour ma détermination à argumenter quand je me sens victime d’une injustice. Cela ne m’empêche pas par ailleurs de prendre au sérieux le point de vue que je conteste, d’écouter véritablement et attentivement les arguments qui le soutiennent en essayant de mettre à distance mes émotions, de changer d’avis parfois, ou de proposer qu’on se mette d’accord sur le fait qu’on garde un désaccord – et que, malgré tout, la vie continue ! De manière générale, je préfère réfléchir aux sujets conflictuels en ayant en ligne de mire la recherche de solutions. Les conflits qui impliquent de la violence physique ou verbale constituent pour moi un motif de rupture.

Savoir rompre : mettre fin à une relation est rarement une partie de plaisir, mais quand l’amour s’est envolé et que la cohabitation n’est plus agréable, il me semble important de savoir le reconnaître, se le dire et ménager les émotions de l’éventuelle personne surprise et déçue (par exemple en lui expliquant sans agressivité les raisons du désamour – si on les a identifiées).

Engagements

Polyamour vs exclusivité romantique et sexuelle : quand je lis certains argumentaires pour le polyamour, j’ai tendance à me laisser convaincre que l’exclusivité est un engagement illusoire et inutile. Mais faute d’expérience personnelle suffisante, je ne pense pas pouvoir prendre des engagements en connaissance de cause sur cette question et je me garde d’avoir un avis arrêté là-dessus. Je suis à priori ouvert à m’engager aussi bien dans une relation exclusive (avec une crainte de me retrouver à devoir faire un choix douloureux si je tombe amoureux d’une deuxième personne) que non exclusive (en espérant que la jalousie ne sera pas trop dure à endiguer).

Dévouement : je suis prêt à donner de moi-même pour prendre soin des personnes auxquelles je tiens, à fortiori mon copain, et à anticiper leurs besoins (j’en ai parlé plus haut donc je n’y reviens pas).

Déceptions potentielles

  • Je me soucie possiblement moins que la moyenne de « faire comme tout le monde », ce qui peut me donner une image de mec bizarre (rien que la démarche de rédiger un tel document, déjà, bon…). Par exemple, j’ai tendance à décliner le moindre verre de boisson alcoolisée, même si je vois que cela ferait très plaisir à la personne qui m’invite. Il faut dire que de manière générale, j’ai tendance à résister aux pressions sociales si j’y perçois un effet nocif. J’ai été une fois invité à fêter le nouvel an à l’espagnole, avec la consigne de manger 12 grains de raisin au fil des 12 coups de minuit. J’étais le seul à consciencieusement recracher les pépins, même si je voyais bien que cela allait conduire à ce que je sois le seul à échouer dans la pièce. J’ai fait passer mon bien-être avant le jeu collectif : certains trouvent que ça fait « mec qui se croit plus intelligent que tout le monde » – ce n’est pas mon avis, mais je sais que c’est malgré tout un regard que certains peuvent porter sur moi.
  • J’ai peut-être besoin d’un peu plus de temps que la moyenne des gens pour accorder ma confiance à quelqu’un. Je parlais plus haut du besoin d’avoir peut-être une dizaine d’entrevues pour évaluer mon enthousiasme à envisager un futur partagé. Cela vient du fait que j’ai vécu des ruptures douloureuses et autres espoirs déçus, qui me conduisent à réfréner mes élans instinctifs d’affection pour quelqu’un lorsque je juge qu’ils se forment trop rapidement. Aussi, j’ai besoin de manifestations explicites d’affection – si tu n’es pas habitué à en donner, ça peut être compliqué avec moi.
  • Il ne faut pas compter sur moi pour porter des charges lourdes, résister à une canicule, à un environnement bruyant… bref, je n’incarne pas un modèle de virilité – mais bon, les personnes qui ont ce type d’attente ont de toute façon peu de chances de me plaire !

Plein de petites infos sur moi en vrac

Rapport au temps : je tiens à me projeter, à planifier les années, les mois et les semaines à venir. Je n’apprécie pas spécialement l’idée de « vivre au jour le jour ». Je vois la vie comme un ensemble de défis à relever dans différents domaines (accomplissements pour le monde, entretien de bonnes relations sociales, santé, culture, patrimoine…) avec des ressources temporelles et monétaires limitées – j’estime que je ne peux pas me permettre de dépenser ces ressources de façon irréfléchie. Mes 86 400 secondes quotidiennes sont précieuses !

Compromis temps-argent : je suis généralement enclin à dépenser de l’argent pour économiser du temps – acheter de la nourriture plus chère mais qui nécessite moins de préparation, payer une personne pour réaliser une tâche que j’aurais pourtant su faire moi-même, ce genre de choses.

Volonté d’efficacité : je me sens investi d’une responsabilité d’être efficace dans mon travail et donc dans ma contribution à l’amélioration de l’état du monde (à mon petit niveau !). Cela me mène à mettre en place diverses habitudes plus ou moins originales pour maximiser ma productivité. Par exemple, il m’arrive parfois de couper mon chauffe-eau pendant plusieurs semaines consécutives pour m’obliger à prendre des douches froides et stimuler ma volonté.

Attachement à mes routines : mon mode de vie repose en bonne partie sur des routines qui me permettent d’être productif dans mon travail associatif et heureux. Je n’aime pas trop qu’on essaie de m’en faire sortir. Ce terme de « routine » peut sonner négativement (le mec n’est bon qu’à faire « métro-boulot-dodo », argh !), mais j’aurais aussi pu dire « mes rituels », et je pense qu’en avoir ne m’empêche pas de vivre un quotidien varié, avec des activités stimulantes et de l’ambition ! Plein de nouveaux défis se présentent à moi, notamment au niveau professionnel, à mesure que mes routines de productivité m’aident à faire progresser mes associations.

Rapport à l’espace : je ne suis pas spécialement désireux de voyager à des milliers de kilomètres de chez moi et mes petits rituels dans certains quartiers de Paris me conviennent. Si tu me suggères de faire une escapade pendant un week-end, je proposerai plus spontanément un train pour la forêt de Fontainebleau qu’un avion pour Venise. Ça peut évoluer, bien sûr, mais pour l’instant, je ne suis pas spécialement curieux de visiter d’autres pays – je l’ai déjà fait un peu, il y a quelques années, et je préfère actuellement utiliser mon temps et mon argent de façon plus parcimonieuse.

Positionnement politique : je préfère ne pas développer ce point publiquement (je le réserve à des discussions de vive voix), mais disons que sur un axe gauche-droite, je suis plutôt du côté gauche, avec certaines réserves sur les partis qui l’incarnent actuellement en France. J’aborde la question de la concordance des opinions politiques dans le couple un peu plus loin.

Rapport au progrès : je suis plutôt enthousiaste vis-à-vis du progrès technologique. Typiquement, je refuse de regarder les productions artificielles (humaines) comme mauvaises en soi, par contraste avec les productions naturelles supposément bonnes en soi. Si on arrive un jour à fabriquer une pilule qui ralentit voire bloque le processus de vieillissement, je verrai à priori d’un bon œil cette innovation et me réjouirai de me la procurer.

Enfants : je ne me projette pas vraiment dans une vie de famille avec un ou plusieurs enfants. Ce n’est pas gravé dans le marbre, mais dans l’immédiat, je me dis qu’élever des enfants m’obligerait à renoncer à trop d’activités, même si l’éducation est certainement une activité enrichissante.

Méfiance vis-à-vis des addictions : je n’aime ni le tabac ni l’alcool et j’ai un regard plutôt négatif sur ces produits, à cause des addictions qu’ils engendrent et des nuisances qu’ils causent aux consommateurs et à leur entourage (d’ailleurs, je supporte mal la fumée et la pression sociale à boire de l’alcool m’énerve). Je suis hostile à expérimenter des drogues même douces, car je tiens à ma santé de long terme et aspire à me libérer autant que possible de toute addiction – bien que je n’y parvienne pas complètement pour les écrans et le chocolat (mais je trouve ma consommation raisonnablement maîtrisée quand même).

Dégoût pour les produits d’origine animale : depuis que j’ai adopté une alimentation végane (pour des raisons politiques), j’ai développé un certain dégoût pour les produits d’origine animale. Je n’aime pas voir quelqu’un en manger devant moi. Néanmoins, si tu n’es pas végane, je pense que ce serait vraiment dommage d’arrêter ici ta lecture en te disant « ça va être trop compliqué de cohabiter ». Je suis convaincu que c’est un défi qui peut être surmonté – prenons le temps d’en discuter !

Néo-athéisme : j’adhère à l’idée que « la religion ne devrait pas être simplement tolérée mais devrait être contrée, critiquée, et exposée à des arguments rationnels à chaque fois qu’elle apparaît » (ce qui ne m’empêche pas de considérer sérieusement l’hypothèse de sortir avec quelqu’un de croyant).

Domaines de savoir assez spécifiques : je porte un intérêt à une sélection limitée de domaines de savoir plutôt de niche : l’antispécisme, la souffrance des animaux sauvages, la philosophie morale, les théories de la justice, l’altruisme efficace, le transhumanisme, la plausibilité d’un effondrement généralisé, la sociologie politique, les débats autour de la psychologie évolutionniste, l’économie (je serais par exemple curieux de savoir si l’argumentation du programme économique de la France insoumise tient la route)…

Petite sélection de personnalités que je trouve inspirantes en ce moment : Jean-Luc Mélenchon pour son éloquence, Yves Bonnardel pour son dévouement au militantisme et pour nombre de ses idées, Véra Nikolski pour son travail sur les conditions matérielles du succès des luttes féministes.

Origine et trajectoire sociale : je réserve ce sujet pour la discussion de vive voix, mais le note ici pour signaler que je suis ouvert à en parler !

Trajectoire scolaire et professionnelle : idem !

Préférences culturelles

Encore un sujet que je préfère réserver pour les discussions de vive voix, mais je peux au moins partager quelques recensions de choses que j’aime bien :

Je ne pense pas souvent à réserver des places de théâtre alors que j’aime ça – je souhaiterais y aller plus régulièrement.

Quelques petites citations que j’aime bien

« Comment coucher, ce que je veux de toi, sur du papier ? »

« Est démocratique une société qui se reconnaît divisée, c’est-à-dire traversée par des contradictions d’intérêts, et qui se fixe comme modalité d’associer à parts égales chaque citoyen dans l’expression, l’analyse, la délibération et l’arbitrage de ces contradictions. » (attribuée à Paul Ricœur, probablement à tort)

« Voici que s’avance l’immobilisme et, nous ne savons pas comment l’arrêter. » (Edgar Faure, paraît-il)

Une mini sélection de trucs qui me font rire

Ma définition du prince charmant

Idéalement, je voudrais rencontrer quelqu’un avec qui le courant passerait bien sur les plans intellectuel, sentimental et sexuel.

La présente section peut aider à évaluer notre potentielle compatibilité, mais malgré sa longueur, je ne voudrais pas qu’elle suscite une illusion d’exhaustivité. Même si nous rédigeons tous les deux une longue définition d’à quoi ressemblerait le conjoint de nos rêves, il nous restera des tas de choses à découvrir l’un sur l’autre, en se fréquentant ! (Et si possible, en évitant autant que possible une ambiance d’entretien d’embauche.)

À ce propos, il y a quelques années, j’avais écrit un article suggérant d’éviter les premiers rendez-vous « entretiens d’embauche », et de se rencontrer plutôt au domicile de l’un, pour favoriser un rapprochement physique dès la première entrevue – en tant qu’il s’agit d’un moyen d’établir d’entrée de jeu qu’il y a une compatibilité des envies en la matière, et d’enchaîner sur des discussions dans une ambiance plus intime et détendue. Je ne suis plus aussi sûr qu’il s’agisse de la chronologie la plus adaptée en toutes circonstances, mais je pose au moins la suggestion ici.

De quoi dépend le fait que je sois attiré par quelqu’un sur les trois plans que j’ai mentionnés ? Je vais tenter de donner quelques généralités, mais on n’est jamais attiré que par des personnes particulières. Il se peut que je dépeigne ici une vision excessivement restrictive des profils dont je suis susceptible de tomber amoureux. Je voudrais réitérer ici mon encouragement à ce que tu prennes contact avec moi même si nous ne paraissons pas parfaitement compatibles sur tous les points. Il n’y a pas besoin que je rencontre le prince charmant pour décider d’embarquer dans une aventure amoureuse.

Attirance intellectuelle

Je pense que si je devais nommer une qualité intellectuelle qui me semblerait importante chez un copain, ce serait l’humilité. Tu as beau avoir par exemple suivi des études longues et sélectives, si tu émets ensuite des jugements à tour de bras sur le monde sans t’autoriser de doute et sans te donner vraiment le temps pour te constituer un avis… je risque d’avoir du mal à être attiré. Cela n’implique pas pour autant de se placer sur tout sujet dans une posture d’indifférence, d’adhésion de principe à ce qui semble être le consensus social, ou de « juste milieu » systématique.

J’aime trouver chez autrui la disposition d’esprit consistant à essayer de croire des choses vraies (quitte à chercher activement à lire des points de vue inhabituels ou opposés à ceux qu’on tient initialement pour vrais), en limitant la tentation de développer un attachement identitaire à ses croyances, par opposition à la démarche consistant à rechercher des informations confortant exclusivement ses positions existantes.

Une autre qualité qui m’importe pas mal est l’altruisme. Je crois pouvoir dire que je suis plus facilement attiré par quelqu’un qui utilise son temps et son argent pour améliorer l’état du monde plutôt que par quelqu’un qui ne cherche pas à le changer et dépense tout son argent en loisirs. Néanmoins, être disponible pour les problèmes des autres n’est pas donné à tout le monde et je le conçois bien.

Dans la mesure où je rêve d’une relation de couple qui soit une source de stimulation intellectuelle, de recherches faites en commun, d’échanges sur des lectures… j’ai tendance à être séduit par les individus curieux, motivés à progresser intellectuellement et à apprendre de nouvelles choses chaque année – que ce soit en lisant des essais politiques ou des fictions qui alimentent la réflexion sur un sujet donné, en regardant des vidéos de vulgarisation scientifique, en suivant des cours pour développer de nouvelles compétences (maîtriser une nouvelle langue, un nouvel instrument de musique, améliorer sa mémoire, ses aptitudes sociales…), ou que sais-je encore. Ici de nouveau, je ne peux pas dire que ce soit véritablement un prérequis, car l’émulation intellectuelle peut aussi me venir, dans la vie, par mon réseau amical davantage que par ma relation de couple.

J’ai conscience que le simple fait d’énumérer ces quelques qualités n’aide pas beaucoup à évaluer une potentielle compatibilité (on a sûrement chacun notre propre vision de ce que signifie « être suffisamment humble / altruiste / curieux », et je suppose que beaucoup de gens s’identifient au moins un peu humbles, altruistes et curieux). L’occasion pour moi ici de redire que si tu hésites à m’écrire… écris-moi !

À part ça, le partage de centres d’intérêt communs est évidemment bienvenu (mais ma liste de centres d’intérêt n’est pas gravée dans le marbre !) :

  • La politique est un sujet qui me concerne pas mal et dont j’ai envie de parler assez souvent, je pourrais être un peu frustré de vivre avec quelqu’un de totalement étanche à cela.
  • Les questions d’éthique et de justice m’intéressent de façon stable depuis des années (particulièrement l’éthique animale).
  • Les jeux de société qui nécessitent de monter une stratégie ou de développer une réflexion m’amusent souvent.
  • Les films dont la beauté réside dans la complexité et la rigueur du scénario attirent aisément mon attention, de même qu’une multitude de documentaires, reportages et sketchs politiques.

Enfin, un certain rapport à la science, ni hostile ou distant façon New Age, ni excessivement enthousiaste comme on le voit parfois dans les milieux « zététiques », et intégrant une solide compréhension des sciences sociales, est susceptible de provoquer chez moi un gros coup de cœur intellectuel.

Attirance sentimentale

Je suis d’autant plus facilement attiré sentimentalement par quelqu’un que sa manière de communiquer est riche et précise. Par le passé, je suis tombé vivement amoureux d’une personne qui échangeait avec moi par des pavés précis, empathiques et agréables à lire. Mais j’ai aussi pu développer un attachement envers des personnes qui n’aimaient pas trop prendre le temps d’écrire et préféraient s’engager dans des discussions orales.

Je me sens plus facilement en confiance avec quelqu’un ayant déjà réfléchi à des questions d’éthique des relations.

Je peux être frustré en présence de quelqu’un qui ne s’autorise pas beaucoup à exprimer ses émotions, qui se braque facilement face à des opinions inhabituelles, ou dont l’aspiration centrale en matière amoureuse est de passer la totalité de son temps libre avec son conjoint uniquement.

Une qualité que je trouve assez importante concernant les liens sentimentaux est le courage. Je me représente un copain courageux comme étant quelqu’un qui saurait mouiller sa chemise et sortir de sa zone de confort pour constituer un allié solide et déterminé si j’avais besoin d’être soutenu, typiquement dans le contexte d’un conflit public. Ou encore, qui oserait clairement me dire qu’il n’était plus amoureux si cela devenait le cas, évitant le comportement lâche consistant à dissimuler les émotions difficiles à exprimer.

J’espère pouvoir compter sur un minimum de réciprocité en matière de dévouement pour l’autre.

Attirance physique

Je ne développerai pas ici de critères de compatibilité sexuelle, bien que quelques traces d’infos à ce propos puissent se trouver dans certaines de mes réponses aux questions OkCupid les plus intrusives – ça doit bien faire depuis 2021 que je n’ai pas actualisé ces réponses, donc c’est à prendre avec un peu de recul, mais tu peux quand même y jeter un œil si tu en as envie !

Difficile de décrire positivement ce qui peut typiquement me plaire comme apparence physique, mais disons au moins que je suis rarement emballé par les individus barbus, moustachus, ayant des cheveux très courts ou étant très éloignés de mon âge (je suis né en 1993).

S’agissant de la gestuelle et des attitudes, je suppose que c’est très classique mais un caractère jovial qui se manifeste physiquement, notamment par des expressions tactiles, a tendance à me séduire.

Je peux envisager une relation de couple sans rapports sexuels si elle est non exclusive. Le minimum pour pouvoir parler de couple, à mon sens, ce sont les câlins.

Autres considérations en vrac

Toutes choses égales par ailleurs, je préfère sortir avec quelqu’un qui ne fume pas, ne boit pas d’alcool et est soucieux de rester en bonne santé.

Concernant le niveau de vie, les choses seront plus simples si mon conjoint a matériellement la possibilité de former un couple cohabitant (je n’ai pour ma part à proposer qu’un studio, pour l’instant) et s’il peut co-financer des loisirs communs de façon régulière (sorties au restaurant, au théâtre…).

J’ai du mal à dire d’avance dans quelle mesure la concordance des points de vue politiques constituerait ou non un préalable. Je pense qu’on peut être en désaccord sur pas mal de sujets politiques et néanmoins très bien s’entendre si la façon de débattre est saine, mais qu’on peut aussi être déçus de constater certaines divergences. Typiquement, je me dis que la discussion pourrait rapidement tourner court avec quelqu’un qui voudrait privilégier par principe la préservation de l’ordre social et des traditions par rapport au progrès politique et moral en faveur de l’épanouissement des individus, ou qui déterminerait ses jugements politiques sur le fondement d’intuitions morales déconnectées de toute analyse empirique.

Vouloir défendre les intérêts des animaux d’élevage, dans une société qui en tue chaque jour davantage que le nombre total de personnes humaines ayant été tuées dans toutes les guerres de l’histoire, est un positionnement politique et moral qui me place en marge du consensus social spéciste. Cette marginalisation engendre un sentiment de solitude morale : la plupart des gens ne regardent pas le spécisme comme un problème. Je suis entouré d’amis qui prennent au sérieux cette question, ce qui atténue au quotidien ce sentiment de solitude morale. Dans l’idéal, j’aimerais ne pas me sentir incompris sur ce sujet dans ma relation de couple.

J’aime bien l’idée de se renforcer mutuellement pour sortir de nos zones de confort et tenter de nouvelles choses (ou aller plus loin dans des domaines existants – lire davantage, par exemple).

Je suis allergique aux cris, j’espère rencontrer quelqu’un ayant bien réfléchi à la prévention des conflits et à leur désamorçage.

 

Juin 2023

Quelques autres témoignages

« Plus chimiste que cuisinier », une amie qui semble avoir trouvé incongrue mon utilisation d’un thermomètre infrarouge portatif pour évaluer la cuisson de la sauce tomate.

Mata’i est un être remarquable à mes yeux de par sa gentillesse, ses réflexions, sa capacité d’écoute, son humour atypique, et m’a fait découvrir de nombreux centres d’intérêt intellectuels dès l’adolescence.

Si nous en rions de bon cœur, je dois néanmoins dire que son organisation me paraît excessive, et que mon laisser-aller bordélique type hédoniste m’est plus enviable que sa méticulosité et son attention portée à la vie en bonne santé. Je préfère mon alcoolisme potentiellement mortel au refus de boire de l’alcool, mais n’ai jamais eu le moindre problème à boire un verre de vin tandis que Mata’i buvait un thé à la même table.

Nos désaccords accordés n’ont jamais été une limite à notre amitié que nous entretenons depuis plus de dix ans, et je lui sais gré de m’avoir fait découvrir combien il était simple et agréable d’avoir une alimentation végétalienne, bien davantage en accord avec mes positions anarchistes de gauche radicale, plutôt qu’être asservi aux industries de l’élevage esclavagiste et assassin.

— Un ami de longue date.

« Ne se laissera jamais avoir par un service client », Jeanne du service client de Wise.

« À cheval sur l’orthographe traditionnelle mais contre le fait de monter sur les chevaux », mon dernier collègue sur Google Docs.

« Franchement l’ensemble est très sympa. Si j’étais gay je t’écrirais ! », un ami hétéro.

« Tout le monde est d'accord pour critiquer la pensée unique. »